La télé nous chie dans les bottes.
Ce soir dans notre émission "La Bonne Couleur", Jean-Kévin Menguélé recevra quelques échantillons de TV-adds dissidents. Pourquoi dissidents? Et bien parce qu'ils ne sont pas de notre couleur. Ils sont noirs, jaunes, marrons, en tous cas pas blancs. Ils s'escrimeront à défendre leur droit à être pris en compte par les médias, et donc par la société .
A la fin du siècle dernier, les gens issus de l'immigration et leur bolchéviques de défenseurs réclamaient d'apparaitre dans les médias, et plus seulement en voleurs d'autoradios dans "Julie Lescaut". Ils croyaient ainsi qu'en existant à la télévision, ils existeraient dans la société, la pire expression de la censure étant le mépris. Cette carotte pourrie fut mise en pièces, de l'extérieur d'abord par le racisme ambiant entretenu par les gouvernements successifs et leurs accointances médiatiques; mais aussi de l'intérieur, par des croisés de la blanchitude tels Thierry Roland, Patrick Le Lay et surtout par Pascal Sevran.
Ce dernier ayant sorti en effet plusieurs livres dans lesquels il posa les nouvelles idées des médias tels que nous les connaissons aujourd'hui. Il y déclarait que sans tourisme sexuel personne n'irait en Thailande, ou que la sexualité des noirs était responsable de la famine en Afrique. A l'époque, l'opinion publique fit semblant d'être outrée mais le Sieur Sevran ne fut ni renvoyé, ni puni d'aucune sorte. A peine écopa-t'il d'un avertissement, telle une petite tape sur son vieux cul.
A la même époque, la principale chaîne gouvernementale, TF1, se cherchait de nouveaux téléspectateurs avec des méthodes aux ficelles grosses comme des câbles téléphoniques. Ils engagèrent par exemple un splendide spécimen de pseudo journaliste d'obédience africaine. Mais émus par la conduite exemplaire de leurs con-frères/currents de France 2, employeurs de Saint Sevran, ils décidèrent de réorienter leur ligne éditoriale vers la droite la plus à droite possible, encouragés en cela par un évènement qui secoua la perfide Albion.
Lors d'une énième saison de l'émission "Big Brother", une jeune fille d'origine indienne, Shilpa Shetty, essuya des propos et des insultes à forte connotations racistes. La concurrente ayant tenu ces propos fut éliminée et la jeune Shilpa remporta le jeu. Cela permit de bien montrer au monde que les anglais n'étaient pas racistes, et ainsi personne ne fit attention aux diverses lois liberticides et racistes qui fleurirent les années suivantes, la jeune Shilpa étant payée à prix d'or pour montrer son derrière coloré à la télé. Si on montre les fesses d'indigènes sur un écran, c'est forcément qu'on est pour la diversité culturelle.
Cette méthode fut donc utilisée ensuite en France, par TF1, donc, puis par toutes les chaînes, et enfin dans les autres pays de l'Europe ( et non pas aux USA, eux-même étant les créateurs de cette technique). Les diverses nations et couleurs de l'humanité furent exhibées sans arrêts, sous tous les angles. Les immigrés du monde entier apprirent donc à supporter d'être sous-employés, sous-payés, du moment qu'ils se voyaient dans la boîte à images.
C'est la fin de notre résumé, maintenant place au spectacle, avec Jean-Kévin Menguélé et sa "Bonne Couleur", suivi d'un débat animé par Polémik Victor. En fin de soirée, votre film du mardi : "Blanc c'est Blanc" de Charles Villeneuve. ENJOY !!!!!!!!!!!!!